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Cirque du freak: the vampire’s assistant

15 Fév

Ah, on sent bien que Twilight est passé par là hein. Que les millions de brouzoufs ramassés worldwide par le dyptique romantico-émo-gay attise de sérieuses convoitises. Et donc, voilà que déboule le bien nommé « Cirque du Freak : The vampire’s assistant ».

Darren (Chris Massoglia) est un adolescent de 16 ans comme tous les autres. Il traîne avec Steve (Josh Hutcherson), son meilleur copain, travaille pas trop mal à l’école et évite les embrouilles. Mais quand lui et son copain tombent un beau jour sur un cirque de monstres ambulant, les choses commencent soudainement à changer en Darren, et ce, exactement au moment où le vampire Larten Crepsley (John C. Reilly) le change en une créature… assoiffée de sang.

Vampire novice, Darren rejoint le Cirque Du Freak, une revue ambulante peuplée de créatures monstrueuses allant de l’homme à peau de serpent au loup-garou, en passant par la femme à barbe (Salma Hayek) et l’aboyeur géant (Ken Watanabe). Alors qu’il apprend à maîtriser ses nouveaux pouvoirs dans ce monde des ténèbres, Darren devient l’objet de convoitise de deux factions de vampires ennemies. Le jeune homme arrivera-t-il à sauver sa peau au milieu de cette guerre sauvage qui menace de dévorer le peu d’humanité qu’il lui reste ?

Les ravages des poussées de testostérone

Ca vaut déjà mieux que Twilight (pas dur) mais il reste du taf. Taf dont on est loin de voir la suite étant donné le bouillon que s’est pris le film au Box Office US (une trilogie avait là encore été évoquée). Les meilleurs moments du film sont évidemment la présentation de la galerie hallucinante de Freaks du dit cirque : homme loup, homme serpent, femme à barbe (et à l’opulente poitrine => Salma Hayek rules), homme estomac, homme tête, femme singe, Luis Fernandez, etc…). Les enjeux dramatiques sont complètement ratés ou pas définis du tout : la relation amoureuse, la relation amicale, etc…Ni fait ni à faire.

Gros point négatif : le choix de John C. Reilly (un acteur que j’adore pourtant) pour interpréter le rôle du mentor du jeune héros dans les apparats d’un vampire centenaire. Pas crédible pour deux sous, on s’attend à tout moment qu’il sorte sa guitare acoustique et qu’il nous interprète un « Walk Hard » de derrière les fagôts. Willem Defoe lors de son petit passage dans le film fait une imitation amusante de Peter Cushing / Vincent Price. Insuffisant pour retenir notre intérêt. Ah. Et y a les seins de Salma quand même. Quoi ? Je l’ai déjà dit ?

Daybreakers

15 Fév

On l’attendait le nouvel effort des Spierig Brothers, près de 7 ans après leur prometteur « Undead », potacherie bisseuse sauce Peter Jackson des 80’s.

Nantis d’un budget de 25 M de dollars, les deux frères s’attaquent au film de vampires en signant ce « Daybreakers » que la communauté geek attendait de pied ferme :

En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu’une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et œuvre sans relâche à la mise au point d’un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d’hommes. Lorsqu’il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer. Désormais, fort d’un savoir que vampires et humains veulent s’approprier à tout prix, Edward va se retrouver au centre d’un affrontement absolu dont l’enjeu décidera de l’avenir des deux espèces…

En quelques minutes, nous sommes plongés en plein cœur d’un vrai univers crédible à la lisière de Blade Runner, Dark City et le film noir américain des années 50 grâce à une direction artistique brillante qui masque le budget a minima alloué pour les ambitions d’une telle entreprise.

Malheureusement, on sent bien que les pontes de Lionsgate ont mis leur sale groin là-dedans notamment par rapport au montage du film qui semble amputé d’une bonne demi-heure (à vérifier avec un éventuel director’s cut) et à quelques plots scénaristiques expédiés à la va comme je te pousse : l’arc de la fille du grand méchant (Sam Neill) et la dégénérescence des vampires, notamment.

Hein? Quoi? Han Solo? T’es sûr?

Mis à part ça, le film se suit de manière agréable, Ethan Hawke dans le rôle d’Edward fait du Ethan Hawke, mâchoires crispées et feutre Chandlerien sur le crâne, Sam Neill a les yeux très jaunes et Willem Defoe joue le guest de luxe. Quelques moments de goritude surprenants également, héritage des débuts bricoleurs des deux frangins australien, certainement.

Mais vraiment, pas mal de regrets sur ce Daybreakers, on sent que les speirig bros ont posé les bases d’un univers cohérent pour une éventuelle trilogie que la distribution nawak du film et les errements de la production ont sans doute sabordés in utéro.

Sortie française prévue le 3 mars prochain. A vos canines.