Ah, on sent bien que Twilight est passé par là hein. Que les millions de brouzoufs ramassés worldwide par le dyptique romantico-émo-gay attise de sérieuses convoitises. Et donc, voilà que déboule le bien nommé « Cirque du Freak : The vampire’s assistant ».
Darren (Chris Massoglia) est un adolescent de 16 ans comme tous les autres. Il traîne avec Steve (Josh Hutcherson), son meilleur copain, travaille pas trop mal à l’école et évite les embrouilles. Mais quand lui et son copain tombent un beau jour sur un cirque de monstres ambulant, les choses commencent soudainement à changer en Darren, et ce, exactement au moment où le vampire Larten Crepsley (John C. Reilly) le change en une créature… assoiffée de sang.
Vampire novice, Darren rejoint le Cirque Du Freak, une revue ambulante peuplée de créatures monstrueuses allant de l’homme à peau de serpent au loup-garou, en passant par la femme à barbe (Salma Hayek) et l’aboyeur géant (Ken Watanabe). Alors qu’il apprend à maîtriser ses nouveaux pouvoirs dans ce monde des ténèbres, Darren devient l’objet de convoitise de deux factions de vampires ennemies. Le jeune homme arrivera-t-il à sauver sa peau au milieu de cette guerre sauvage qui menace de dévorer le peu d’humanité qu’il lui reste ?
Les ravages des poussées de testostérone
Ca vaut déjà mieux que Twilight (pas dur) mais il reste du taf. Taf dont on est loin de voir la suite étant donné le bouillon que s’est pris le film au Box Office US (une trilogie avait là encore été évoquée). Les meilleurs moments du film sont évidemment la présentation de la galerie hallucinante de Freaks du dit cirque : homme loup, homme serpent, femme à barbe (et à l’opulente poitrine => Salma Hayek rules), homme estomac, homme tête, femme singe, Luis Fernandez, etc…). Les enjeux dramatiques sont complètement ratés ou pas définis du tout : la relation amoureuse, la relation amicale, etc…Ni fait ni à faire.
Gros point négatif : le choix de John C. Reilly (un acteur que j’adore pourtant) pour interpréter le rôle du mentor du jeune héros dans les apparats d’un vampire centenaire. Pas crédible pour deux sous, on s’attend à tout moment qu’il sorte sa guitare acoustique et qu’il nous interprète un « Walk Hard » de derrière les fagôts. Willem Defoe lors de son petit passage dans le film fait une imitation amusante de Peter Cushing / Vincent Price. Insuffisant pour retenir notre intérêt. Ah. Et y a les seins de Salma quand même. Quoi ? Je l’ai déjà dit ?